Mamadi Kaba

MAMADI est né à Kankan (République de Guinée, un pays de l’Afrique de l’Ouest).

 

Kankan est une ville de la haute Guinée, où Mamadi a appris à dessiner, peindre, chanter et jouer à divers instruments de musique. D’abord, il fréquente l’école nationale des Arts Appliqués de Belle-vue de Conakry, où il a obtenu son diplôme en Arts graphiques en 1972.

 

En 1977, il participe au festival Panafricain de Lagos (Nigéria) en tant que peintre et musicien.

 

Après quelques années de service pour l’état Guinéen, en 1978 il obtient une bourse d’Etat de son pays qui l’amène à fréquenter l’académie des Beaux Arts de Brera de Milan(Italie). Cette fois-ci, il s’inscrit aux cours de peinture et soutient une thèse sur l‘importance des masques dans la vie sociale Africaine en 1984. Parallèlement, il continue son activité de musicien en formant divers groupes musicaux à Milan ; développant ainsi la technique des instruments à cordes et des percussions Africaines.

 

En Italie, Mamadi est parmi les premiers pionniers arrivés du continent noir pour propager la culture Africaine mais, contrairement à ce qui se passe en métropole française, il rencontrera certaines difficultés d’intégration à Milan où la verve créative des diverses ethnies n’existait pas encore.

 

Avec persévérance, courage et personnalité qui le distinguent, Mamadi réussit également à poursuivre son rêve qui consiste à divulguer au mieux la culture africaine sur le sol italien.

 

Il commence à jouer de la guitare et des  percussions dans des boîtes de nuit milanaises, ne perdant pas de vue la fusion de la culture africaine avec la tradition menéghine ; un devoir ardu porté de l’avant par l’ouverture d’un local le Djoliba, lieu de rencontre et  d’échange dans divers domaines : musique, danse, peinture, sculpture, poésie. Ainsi est né l’idée de réaliser un premier album en Italie : Africa jolé, publié en 1992 par la S.A.A.R., étiquette indépendante, grâce à la clairvoyance de son fondateur Walter GURTLER.

 

Il ne faut surtout pas oublier que, juste après la sortie de l’album Africa jolé , Mamadi eut l’opportunité en 1993 de faire une tournée en Hollande avec participation au festival de  «Facelift van Europa».

 

En 1995, il réalise en collaboration avec Melchiore GERBINO (un grand voyageur Italien) un documentaire pour la télévision TELE  PIÛ 3 : Pangea sur l’Afrique occidentale, il joue dans un concert mémorable en compagnie de trois new-yorkais de renommée internationale qui sont Steve PICCOLO, Eliot SHARP et Zeena PARKINS  qui a eu lieu au CAPOLINEA de Milan.

 

Mamadi n’est pas seulement un musicien, il tient également des conférences un peu partout sur l’africanité en Italie, en 1997 il publie un livre de contes pour enfants de sa bien-aimée Guinée : Farafina Todi accompagné d’une cassette musicale et de ses propres illustrations avec l’harmattan Italia (bilingue Italien/Malinké) et l’harmattan Paris (Français/Malinké).

 

En 2006, Mamadi, publie une merveilleuse berceuse pour faciliter le sommeil des enfants, intitulée Denko avec la participation de GIOVANNI ALLEVI, l’un des meilleurs pianistes italiens en ce moment. 

 

Le disque Denko est une musique de relax qui pourrait aussi faire du bien aux adultes.....

 

A présent la sortie de son nouvel album N’NATÖMAN est le summum de nombreuses expériences que Mamadi a accumulées  ces dernières années : musique traditionnelle de son pays assaisonnée aux saveurs qui dérivent de ses fréquentations internationales avec des artistes africains,italiens, français, américains, brésiliens, etc…

 

Cette musique emprunte de fraîcheur est caractérisée par un dynamisme naturel, une spontanéité qui invite à la danse. Mamadi est l’auteur de toutes les compositions. Il chante et joue avec une inspiration qui évoque sa manière de peindre.

 

Cet album est d’une approche facile, d’une écoute agréable, et renferme de nombreux éléments de cette culture africaine rassemblant des valeurs globales qui commencent à être reconnues.  ....

Auteurs de la biographie : .... Aboubakar KABA.... Vittorio FRANCHINI